Présentation du nouvel album
L’un des clichés les plus néfastes sur le flamenco est que “le flamenco ne s’apprend pas”, “on l’a dans le sang”. L’un des faits les plus méconnus sur le flamenco est que le premier conservatoire où l’on a enseigné la guitare flamenca este celui de Rotterdam, aux Pays-Bas, à l’initiative de Paco Peña.
Le grand guitariste et compositeur n’a pas demandé à ses élèves s’ils avaient le flamenco dans le sang, mais leur a appris à jouer de la guitare. Rotterdam a produit d’excellents guitaristes flamenco tels que Gaspar de Holanda, Tino van der Sman et Peter Kalb, “el Periquín”, qui nous rendra visite le 21 septembre.
Après avoir passé des années en Espagne et joué dans toute l’Europe, y compris en Russie, et en Amérique, el Periquín fête ses quarante ans de carrière avec son dixième album, “Homecoming”, son premier album de guitare solo.
Pour Periquín, le flamenco a toujours été un chemin et non une cage : comme le montre sa discographie, sa guitare flamenca a également trouvé sa place chez Ennio Morricone, Joaquín Rodrigo ou Michael Jackson.
L’année dernière, el Periquín a trouvé une église abandonnée dans les montagnes de l’Algarve dont l’acoustique l’a inspiré pour enregistrer, sans plus d’artifice que le gazouillis d’un oiseau dans la campagne, la synthèse de sa carrière flamenca, ce “retour à la maison” que nous pourrons savourer le 21 septembre au centre Altrimenti. En avant-goût, la rondeña que Periquín dédie dans “Homecoming” à Manolo Sanlúcar, son deuxième maître.
Spectacle organisé par